Un poisson buvard

Un poisson buvard

dimanche 15 janvier 2017

Your name - Kimi no Na wa

Mes petits, 

On m'avait bien hypé ce film, j'avais mis la barre haute avant d'aller le voir dans les rares salles de cinéma qui le passait en France. Je me demandais si ça valait le coup d'errer pendant plus de deux heures autour de la fac, dans le froid, dans la pluie, dans la BU, dans le café du coin... je pouvais rentrer chez moi, contente de terminer tôt, et commencer mon week-end avec la série des Desastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire que j'attendais avec impatience depuis longtemps.

J'avais bien fait !

Comment trouver les mots juste pour rendre hommage à tant de beauté et de justesse ?





Quand Makoto Shinkai échafaude une histoire ( ie : l'histoire ) 

Moins on en sait et mieux sera l'effet de météorite sur vos émotions. 
Mais j'avais besoin de cet article pour convaincre et pour éprouver toute l'admiration qui m'a transportée pendant ces 1h40 de visionnage.

Makato Shinkai que je découvre pour la première fois, dresse le quotidien de deux personnages différents, très attachants. On suit les pas de Mitsuha, une jeune lycéenne qui vit dans une campagne, dans une famille conservatrice. A travers elle, on découvre la tradition du pays levant, l'étouffement de la jeune femme. En parallèle, on est plongé dans la vie tokyoïte bouillante et mouvementée de Taki. La ville regorge de détails, de couleurs, de jeux de lumière  très plaisants à l'oeil.
L'un se réveille de manière très aléatoire dans le corps de l'autre, et vice versa ; entraînant des petites blagues prévisibles mais jamais très lourdes, un dosage parfait avec  la perception de leur univers réciproque avec un nouvel œil, qui pourrait être le notre.
Autant m'arrêter là, cela ferait de moi une pourriture si je vous en disais plus. Avec ces quelques lignes, il n'y a pas de quoi s'extasier, le scénario parait banal.
Je vous assure, il vaut tellement le détour !


Quand émotions et philosophie se déversent dans ton coeur ( ie : pourquoi j'ai aimé ) 

Même si beaucoup de codes du film appartient à l'univers des animes japonais ( Jpop en générique, les réactions des personnages, le côté mignon ), la qualité du dessin, des plans, surtout ceux du ciel, sont magnifiques.  Ce n'est pas la meilleure bande-son que j'ai entendu au ciné, mais il est impossible de dissocier cette J-pop de l'univers dans lequel baigne les personnages, tout jeune et moderne. Je trouve que l'utilisation de la musique, du silence, des fonds noirs et des plans est très bien géré. En tout cas, ils ont eu l'effet escompté sur mes propres émotions. Plusieurs fois j'ai retenu mon souffle, je me suis crispée, j'ai versé des larmes. ( oui je suis une vraie chouineuse  )
Quant aux personnages, on ne peut que les aimer, quelque soit notre sexe, notre âge, notre culture. On veut à tout prix qu'ils trouvent le bonheur.
La perception de l'amour qui ressort est très belle, touchante, naïve, pudique, pure. On met en veilleuse tout le réalisme, et on veut croire avec une telle puissance à l'amour, celui qui te rend dingue, celui que tu cherches avec une obsession démesurée. Au début, on les voit se questionner. Chacun cherchait, espérait quelque chose, quelqu'un ! Ils étaient conscients d'un manque mais ils n'en connaissaient pas la nature. Cette mélancolie indéfinissable, on la vit tous, n'est-ce pas ?  Ce manque ? Cette perte ? Cette étincelle qui manque à notre vie, on a forcément dû la ressentir à une moment donné de notre existence.
Enfin je termine par une métaphore sublime : le fil, le fil noué ou Musubi.
On apprend dès le début du film que Matsuha maîtrise l'art de tisser des fils, et tout le long du film, la signification de ce détail retrouve une beauté dans ses interprétations multiples.

 «Musubi is the old way of calling the local guardian god. This word has profound meaning. Typing thread is Musubi. Connecting people is Musubi. The flow of time is Musubi. These are all the god's power. So the braided cords that we make are the god's art and represent the flow of time itself. They converge and take shape. They twist, tangle, sometimes unravel, break, and then connect again. Musubi - knotting. That's time.»

«Ce mot, qui est le nom ancestral de notre divinité protectrice, à un sens profond. Nouer des fils est musubi. Relier des gens est musubi. Le cours du temps est musubi. Ce sont autant de facettes de la puissance divine. Ainsi les tresses que nous tissons sont un art divin et représentent le fil du temps lui-même. Les fils dansent, s’entremêlent, se démêlent et se brisent.»


Voilà, je vous recommande ce film, même si vous ne ressortez pas de l'histoire en versant une petite larme, ou en étant transportée par une mélancolie tout au long de votre soirée, ce film vous fera quelque chose, croyez moi !


Bisous métorites ! 





dimanche 1 janvier 2017

2017, autodiscipline-moi

A toi cher petit lecteur invisible ou inexistant,
A toi aussi le Poisson Buvard,

Le titre de l'article est carrément risible, je l'écris vautrée sur le lit, l'ordinateur sur le ventre, après une relecture des articles écrits en 2016. Ce n'était pas bien long, il y en avait quatre. Bien que je les aime, j'ai pas du tout été régulière ici ! Ni nulle part d'ailleurs ! La régularité n'est pas mon fort, l'instabilité s'amuse posséder mon corps !

Pour résumer 2016, c'est une année demi-teinte, très agaçante, mortellement ennuyeuse. J'ai la sensation amère de m'être vautrée dans cette formation que j'ai du changer. J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur, toujours !
J'étais tombée dans un vide qui absorbe même les meilleures choses, ces choses auxquelles je me raccroche pour me rassurer. Pour les points positifs de 2016, j'ai rencontré de nouveaux amis adorables que ce soit dans mon ancienne formation ou dans la nouvelle. Mais surtout dans mon ancienne, j'ai eu le temps de les connaitre davantage. Sur mon chemin, deux petites boules de poils ont pointé le bout de leur museau dans mon quotidien. Et il y a eu le Vietnam. Ma plus grande ressource, la terre de mes aïeuls, ma claque, ma secousse, mon havre de paix, mon amour. Promis, je lui apporte toute sa splendeur dans un article !


***

Pour une fois, je vais faire taire mes émotions qui glissent entre mes doigts pour taper cet article, et je vais écrire de manière rationnelle ces résolutions. Il ne sera pas poétique comme celui de 2016, au contraire, je ne pensais pas utiliser des techniques de management appris en école pour le blog, mais je vais, sous tes yeux ébahis, tenter de lister des objectifs S.M.A.R.T.

Source : http://bienheureusement.fr/
1) Relire/Ficher au moins un cours vu dans la journée ou dans la semaine pour ne pas accumuler du retard tous les jours

2) Une fois par semaine, alimenter sa culture scientifique en faisant des recherches sur un animal, une maladie, ou autre.

3) Constituer un journal pour préparer mon stage ( voyage, sujet )

4) Lire un livre par mois ( livre de plus de 200 pages )

5) Ecrire une fois par jour, au moins une page d'un journal pour dérouiller mon écriture ( mon manque de vocabulaire et la tournure de mes phrases me complexent, vous n'avez même pas idée)

6) Passer mon examen de permis cette année 2017

7) Ecrire au moins un article de blog par mois

7 ) LE PLUS AMBITIEUX : Ecrire au moins 3 pages de ma fiction par semaine ! ( je ne sais pas si c'est raisonnable, mais j'estime que ça ira avec mes études et c'est plus quantifiable que "Ecrire un roman" )

8) Garder ces objectifs écrits, voire l'évolution sur un bullet journal ( ou autre format )


Voilà, je ne sais pas si ça t'as intéressé, inspiré ! En tout cas, si tu veux toi aussi t'autodiscipliner, je t'introduis le concept des objectifs Smart qui pourraient suivre ton évolution.


En tout cas, bonne année 2017 à toi mon petit.


Bisous bubulles de champagne !